Agness était nerveuse
Dès l’instant où Agness franchit les portes du commissariat de police, elle fut submergée par un sentiment d’inconfort, de vulnérabilité et d’étrangeté. La méfiance qui émanait des regards scrutateurs des agents de police ajoutait à son malaise, créant un climat d’intimidation qui contrastait radicalement avec le sentiment de sécurité auquel elle s’attendait en se tournant vers les forces de l’ordre.
Personne ne comprenait vraiment la raison de sa présence au poste, et elle percevait clairement les regards insistants des agents et entendait leurs chuchotements indiscrets. Elle ressentait une atmosphère pesante autour d’elle.
Une demande étrange
Ce jour-là, les allées du commissariat étaient grouillantes d’activité, laissant peu de place à une atmosphère propice à l’accueil des préoccupations d’une vieille femme cherchant de l’aide. Agness, déjà chargée de soucis, dut patienter, faisant face à une attente qui lui semblait de plus en plus humiliante à mesure que les minutes s’égrenaient.
Plus le temps s’écoulait, plus Agness ressentait une montée d’embarras et d’anxiété. Elle n’avait même jamais souhaité se retrouver dans cette situation, et le comportement des agents exacerbait son inconfort.
